Le secteur des grandes cultures
Ce secteur est traditionnellement couplé avec une activité d’élevage. Aujourd’hui, comme dans tous les domaines de l’agriculture, les exigences de la société ont changé et les agriculteurs doivent, dans leur quête de rendement croissant, tenir compte de la protection de l’environnement, des évolutions des prix du marché et sont amenés à accroître leur surface agricole utile.
Des surfaces de plus en plus grandes sont à gérer ce qui nécessite de nouvelles compétences en agronomie et en machinisme.
Zoom sur le secteur des grandes cultures
La conduite d’engins agricoles implique l’utilisation de machines spécialisées pour les activités agricoles telles que la culture, la récolte, l’épandage de fertilisants, la pulvérisation de pesticides, etc. Ces engins peuvent inclure des tracteurs, des moissonneuses-batteuses, des remorques, des semoirs, des pulvérisateurs et bien d’autres.
La première étape pour conduire un moteur agricole est de s’assurer que vous êtes qualifié pour le faire. Cela implique généralement de posséder un permis de conduire valide, ainsi que toute certification ou formation requise pour l’engin en question.
Une fois que vous êtes qualifié, la conduite d’un moteur agricole implique des compétences de base telles que la conduite en ligne droite, le virage et le freinage. Cependant, il y a aussi des considérations spécifiques à chaque moteur.
Les enjeux & les impacts sur les métiers et les emplois
Le secteur des grandes cultures est le plus mécanisé du monde agricole. Le matériel agricole est de plus en plus sophistiqué avec l’électronique embarquée et de nouvelles techniques de culture de précision se sont développées avec la gestion par satellite…D’autre part, la société exige désormais le respect de l’environnement, ce qui amène les exploitants à adopter des modes de culture raisonnée.
En vue d’optimiser et de rationaliser le fonctionnement des entreprises, le regroupement des exploitation se poursuit. Les fonctions incombant aux chefs d’exploitations prennent une nouvelle forme. Certains vont se spécialiser sur les achats de produits phytosanitaires, de matériel ou encore sur la gestion, etc. Parallèlement, les entrepreneurs de ce secteur attendent de leurs salariés une certaine autonomie liée à un bon niveau de technicité.
Les exploitations associant productions végétales et élevage tendent à se spécialiser soit en grandes cultures, soit en élevage. Les métiers deviennent alors d’une technicité plus importante. L’évolution de l’emploi à temps partagé et la technicité accrue du métier apportent à l’exercice du travail une composante relationnelle et organisationnelle plus forte : contacts avec les différents responsables d’exploitation, les techniciens conseil, les concessionnaires de matériel agricole.
L’agrandissement de la surface des exploitations n’implique pas obligatoirement une augmentation du personnel. Le développement constaté du salariat est dû à la diminution des actifs agricoles familiaux. Les entreprises restent majoritairement de petite taille, inférieure à cinq salariés. L’emploi à temps partagé se développe (groupement d’employeurs, entreprises de travaux agricoles…) et les cadres sont présents dans ce type de structures.
Chiffres-clés
Le secteur en chiffre
La Normandie est la 4ème région pour la production de blé tendre et de pommes de terre. La région est aussi une terre de production d’avoine, de colza, pois porétéagineux, de betteraves, de lin textile.
8 390 exploitations céréalières.
2 341 salariés exercent un métier dans les entreprises de grandes cultures.
Des Entreprise de Travaux Agricoles et Coopérative d’Utilisation de Matériel Agricole interviennent dans les travaux liés aux cultures 699 ETA et 2 973 salariés.
Sources : MSA – Statistiques Normandie 2021. Agriscopie – Panorama 2022 de l’agriculture en Normandie